Aléas climatiques, pollutions ou usures causées par le temps, les murs extérieurs d’un immeuble subissent constamment des agressions qui viennent détériorer leur état. Pour éviter que le problème s’étende sur toute la structure de la bâtisse, il est impératif de procéder à un ravalement de façades. Mais quand faut-il effectuer cette intervention ?
Quel est l’intérêt d’un ravalement ?
Le ravalement des murs extérieurs d’un bâtiment est une étape qui s’avère souvent indispensable pour conserver le bon état des façades. Cette rénovation consiste essentiellement à réparer les défauts (fissures, trous…), mais aussi à traiter les éventuelles pathologies qui se développent sur le support (moisissure, humidité, etc.).
Quoi qu’il en soit, les travaux contribuent certainement à rehausser la valeur immobilière du bien tout en optimisant son esthétique. Ainsi, dans le cadre d’une revente par exemple, vous pourrez déterminer un tarif plus élevé puisque les travaux entrent forcément en considération lors de la fixation du prix de vente. De plus, vous allonger considérablement la durée de vie de votre immobilier.
Ravalement de façade pour un immeuble : que dit la loi ?
Les réglementations concernant la fréquence du ravalement d’immeuble varient généralement d’une commune à une autre. Pour les grandes agglomérations comme Paris et les villes ciblées par un arrêté préfectoral, le propriétaire devra procéder à cette remise à neuf au moins tous les 10 ans. Dans les autres communes non concernées, aucune fréquence n’est imposée.
Les frais des travaux sont à la charge du propriétaire de ce fait, il peut décider de réaliser le ravalement à tout moment, sans attendre le délai légal. Pour les copropriétaires, un état défectueux des façades peut impliquer un ravalement en moins de 10 ans. Dans ce cas, une simple majorité lors d’une assemblée générale décidera de la tenue des travaux.
Quelles sont les communes concernées par l’obligation ? Quelle sanction en cas de manquement ?
L’obligation imposant aux propriétaires de réaliser un ravalement est publiée dans chaque département par arrêté préfectoral. Pour savoir si vous êtes touché par cette réglementation, renseignez-vous auprès de la Mairie (service d’urbanisme) ou consultez directement le site officiel de l’institution.
Lorsque la fréquence de ravalement n’est pas respectée, la Mairie donne un délai de 1 an au propriétaire pour procéder aux travaux. Sans réaction de ce dernier, le service communal pourra faire exécuter la remise à neuf à sa place et l’obliger à rembourser les dépenses engagées. Bien entendu, vous écopez également d’une amende de 3750 euros.